La grotte du Gour de Conche en crue
Spéléologie et Météorologie :
Les conditions météorologiques et en particulier la pluviomètrie sont des éléments très importants à prendre en compte lors de la préparation d'une sortie souterraine. l'eau, bien qu'indispensable au creusement des cavernes, demeure l'un des principal danger pour le spéléologue.
Vous trouverez ci-dessous des liens utiles.
Des prévisions météo pour la Franche-Comté :
Des prévisions météo avec indication des précipitations :
Des informations sur les conditions météo en temps réel :
Des informations sur les conditions hydrologiques (les débits des rivières) :
Deux stations dont l'alimentation est essentiellement karstique (exurgences et résurgences) :
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Deux stations avec une réaction très rapide aux pluies :
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Un station intéressante pour les débits des canyons de la région de Saint Claude :
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Quelques remarques :
- Il faut se méfier des prévisions, en particulier au delà de 2 jours : elles sont calculées par des ordinateurs à partir de modèles. Il est important de suivre leurs évolutions (regarder plusieurs fois la prévision pour le jour qui nous intéresse) et de comparer les différents sites.
- Il est toujours bon, au dernier moment, de téléphoner à Météo France ( 08 99 71 02 25 pour le Doubs) ; les modèles sont interprétés par un météorologiste.
- Les quantités de précipitations prévues (et l'heure) sont peu fiables et même plutôt fantaisistes au delà de 3 jours. Elles indiquent surtout des tendances.
- La relation entre les précipitations et l'augmentation des niveaux d'eau sous terre dépend de nombreux paramètres :
- Tout d'abord le type de cavités : alimentés rapidement par des pertes ou lentement par infiltration. La situation est souvent plus complexe et nous manquont souvent d'informations : il n'est pas rare d'avoir des surprises. Il suffit de comparer les courbes de débits du Verneau et de la Loue à Vuillafans lors d'une crue pour observer les différences de réaction des deux systèmes.
- Le sol et surtout l'épikarst (zone calcaire située proche de la surface et particulièrement fracturée) sont-il saturés d'eau ? Cela dépend des précipitations des jours précédents.
- L'hiver, la neige et le sol gelé peuvent en fondant augmenter grandement la quantité d'eau qui se retrouve sous terre.
- L'été, la végétation "pompe" l'eau pour sa croissance et l'évaporation est forte ; il y en a donc moins dans les cavités.
- Des orages isolées et violents sur le bassin d'alimentation d'un canyon ou d'un rivière souterraine peuvent provoquer une brutale montée des eaux alors que d'autres rivières proches ou des réseaux plus complexes ne sont pas affectés.
- La station de Vuillafans donne, en général, de bonne indication sur l'état hydrologique des réseaux souterrains aux alentours. On peut se repérer par rapport au "module Inter Annuel" (le débit moyen en quelque sorte) qui apparaît sous forme d'une ligne verte sur les graphiques : au dessus, c'est une situation de hautes eaux ou de crue ; en dessous, la plupart des cavités sensibles "passent" (bien sûr si il n'y a pas plu les 10 dernières heures et qu'il ne va pas pleuvoir pendant la visite). Les valeurs d'étiage quinquennal, de crue biennale, quinquennale, ... sont également intéressantes.
- La multiplication des comparaisons entre ces données et la situation réélle sous terre permet de mieux comprendre le fonctionnement des cavités.
De toutes façons : prenez de la marge et dans le doubs abstient toi.
