Marlène, Nico et Eléa partent de bon matin - 15h - pour être sûrs d’arriver au camping suffisamment tôt (avant 22h) et ne pas nous destiner à une première nuit de camping sauvage… Avec une arrivée à 21h57 ils impressionnent Mme camping Universal qui ne croyait plus guère à notre venue. Difficile de trouver un emplacement tant le camping est désert…
De nature optimiste, le spiteur n’en est pas pour autant fin devin… Preuve en est… se projetant déjà sous un soleil de plomb, ces fous choisissent une place à l’ombre et au bord de la Cèze…
Après une réflexion en nocturne sur l’emplacement idéal de notre tente, nous voilà autour de la table à discuter de notre principal but : nos sorties souterraines.
"Euh... petit détail… quel temps va-t-il faire ?
- Ah… ça risque la crue…
- Ouais mais la grosse crue, là ce ne sont pas des grosses averses…
- Bon ben on verra demain…
Le lendemain, une fois la météo prise bien sûr, nous choisissons la traversée Aven Grégoire – grotte des fées parce qu’on pourra faire du canot !!! et puis c’est pas super long pour se mettre en jambe, le topoguide « A travers le karst » prévoit une sortie de 4h…
TRAVERSEE GREGOIRE – GROTTE DES FEES – Tharaux (30) - TPST : 7h Participants : Marlène, Pauline, Emilie et Zaric
Nico et Eléa nous accompagnent à l’entrée. Nous entrons dans la cavité à 13h. Zaric équipe, Marlène déséquipe. On commence à descendre.
Zaric part équiper la suite. J’attends Marlène pour récupérer le kit plein et le filer à la prochaine étape à Zaric. Nous avons deux cordes de 40m. Il nous en aurait fallu une troisième qui nous aurait parfois évités d’attendre pour le transfert de kit.
On descend le P13 qui suit. Zaric a besoin de mous, je sais pas faire… je prends (enfin) conscience de l’intérêt voire même l’obligation de savoir équiper en toute circonstance… Marlène arrive à la rescousse avec son calme et sa patience légendaire. Elle fait la manip.
Pauline descend, je la rejoins on est un peu serrée sur la margelle. En retirant sa grande longe pour mettre son descendeur, la poignée de Pauline s’échappe 60m plus bas dans un lac qui ne fait pas partie du parcours et avant lequel on part en main courante. Zaric roumègue et tente une recherche.
Une escalade équipée pour géant fait suite. Zaric s’y colle, il installe la corde, l'idéal aurait été d'avoir une corde dynamique (30m). Il m’assure, je le suis en décrochant la corde ce qui permet à Pauline et Marlène une remontée sur bloqueurs. La suite s’enchaine en une série de balades, petites escalades puits et mains courantes glissantes dont l’une d’elle demande beaucoup de gymnastique à Zaric. Mais un spiteur est toujours à la hauteur !
Enfin nous arrivons au passage à franchir en canot ! On sort ce dernier du sac. Les deux poumons d’or se mettent à souffler… et hop en un rien de temps nous opérons à la mise à l’eau.
Zaric part en premier avec du matos. Il arrime sur une petite passerelle. Pauline et Emilie suivent puis Marlène… qui n’arrive pas : un kit à la mer !!
Ouf ! ce n’est pas le matos du GSSF mais juste celui de Romain que Marlène finit tout de même par sauver des eaux… sans plonger : encore une technique secrète de spiteur !
On finit en allant scruter le paysage vu du porche d’entrée… c’est de toute beauté !
Nico et Eléa commençaient à trouver le temps long.
On rentre au camping, il est déjà tard. On étend le matos pour qu’il sèche, on sonde la météo, on mange des pâtes pas cuites, on cause un brin et au lit !
EVENT DE PEYREJAL – St André de Cruzières (07) - TPST : 3h?
Participants : Marlène, Nico, Emilie
Entrée sous terre 12h00 ? Je commence à équiper l’entrée artificielle ! Hop main courante, le puits suivant. Et puis, instinctive, je passe la clé de 13 à Nico qui poursuit dans une pente glissante que j'aurais détesté… Arrivés au collecteur, on pose les kits et on part tester la lampe « Ricza aquatique » pour prendre de belles photos des siphons et de LA conduite forcée (mais pas la mythique…)...
On se balade, on observe et on évite de se paumer dans les galeries gazeuses à ce qu’il parait. On arrive sur une zone de gours, on prend le chemin dessous, on continue jusqu’à bloquer sur un siphon. On fait demi-tour et on remonte en ce questionnant sur nos capacités à lire la topo parce qu’on a pas l’impression d’avoir trouvé la conduite forcée, la ronde, celle des magazines, blog et site Internet…
Comme on est de retour assez tôt et qu’on est proche de la Cotepatière, on enchaîne les visites.
COCALIERE / COTEPATIERE – St André de Cruzières (07) - TPST : 1.5h
Participants : Pauline, Zaric, Emilie
On rentre par l’aven d’effondrement de la Cocalière. On n’a pas de corde mais ça passe bien si on fait gaffe. On commence par l’amont en visitant une partie de la Cocalière.
C’est assez intéressant de voir des galeries aux si gros volumes. Le débit en crue doit être impressionnant. On peut lire sur les murs les traces du passage de la flotte qui signalent des vitesses de courant plus ou moins rapides grâce aux diverses tailles des coups de gouges (les plus petits sont en hauteur). On peut également remarquer des traces verticales qui marquent des écoulements.
Ce que je préfère, ce sont les remplissages sableux ! Ça doit me rappeler mon enfance océanique mais surtout j’imagine l’agréable sensation d’un quatre pattes dans le sable… Pas de blocs glissants, pointus, posés anarchiquement sur le sol, pas de trou en clés de serrure dans lequel si c’est pas le kit c’est le bloqueur qui se coince…
On fait demi-tour et nous traversons la Cotepatière. Les concrétions sont corrodées et on sent nettement le sens du courant en touchant les murs. La traversée est vraiment très rapide, 300m sur un sol qui n’est pas accidenté. On ressort par l’entrée de la Cotepatière : c’est bôôôô !
Le soir de retour, on regarde les photos sur l’écran géant de 13 pouces de Zaric qui ne part jamais sans … Ce dernier est à deux doigts de nous renvoyer à Peyrejal car nous n’avons pas ramené la photo mythique de la conduite forcée, la bien ronde !..
DRAGONNIERE DE BANNE – Banne (07) - TPST : 3.5h
Participants : Nico, Zaric, Emilie
Aujourd’hui c’est jour de bain ! Nico est pour la légèreté des kits et fait le choix de ne pas s’encombrer d’une néoprène. Le bouquin à travers le karst annonce un TPST de 5h…
L’entrée artificielle du trou n’est pas forcément évidente à trouver malgré des explications très pointues : au deuxième olivier tourner à droite, à la bifurcation du chêne et du cade (qui est un conifère d’ailleurs !!) prendre à droite puis compter jusqu’à 20, ... Bon, c’est pas pire qu’un GPS avec de mauvaises coordonnées hein! M'enfin, rien ne vaut les cairns...
Marlène et Eléa nous saluent. On descend vers midi, au premier puits, Pauline, oppressée par sa néoprène ne le sent pas et préfère remonter. Zaric la raccompagne et nous rejoint pour poursuivre la progression. Ah ! encore un équipement pour grand !
On arrive dans l’actif. On commence à ramper, à escalader et même à désescalader des ressauts pour lesquels je trouve que mes jambes sont un peu trop petites pour tenir l’oppo même si, je dois l’admettre, Zaric a raison, ça passe très bien… A deux reprises nous sommes assez étonnés de voir que la corde est seulement conseillée… on les trouve plutôt abrupts nous les toboggans puis ils sont piégés de petites roches saillantes ! Presqu’à se demander si on est sur le bon chemin… Bon y’a quand même moyen de les équiper en rappel.
On arrive enfin dans l’actif, y’a plus qu’à nager.
Nico qui n’a pas sa néo évite au maximum la flotte mais doit se résoudre au bain pour finir pas se jeter dans la dernière vasque. Avec Zaric on met nos petites vestes et hop, le bain est à bonne température.
Le temps de baignade passe bien vite, on en redemanderait presque ! On sort vers 15h30, une fois de plus, c’est de toute beauté.
On remonte comme indiqué sur la topo, Marlène doit nous rejoindre mais le chemin caillouteux est bien pourri. On descend vers le parking. C’est le drame… Zaric n’avait pas rangé ses clopes dans le kit étanche !
Une fois au parking, Marlène n’est toujours pas là. Il caille et on n’a pas d’habit de rechange. Vers 16h, on lance un feu. Il se met à flotter… on est trempé, sous la pluie, près du feu et on forcément on sèche pas.
Des promeneurs passent... on est un peu aux frontières du réel.
Vers 17h… Marlène arrive avec tous nos habits secs !
De retour au camping, le temps est plutôt clément, il nous laisse une fenêtre sans pluie pour faire nos grillades. Et le comtois découvre le lomo…
Le lendemain, il ne pleut plus. La tente est quasi sèche. Génial ! Mais... c’est déjà le jour du départ. On va quand même se faire une dernière petite grotte avant de partir.
FONTAINE DE CHAMPCLOS - Les Vans (07) - TPST : 1.5h
Participants : Marlène, Pauline, Zaric, Emilie
C'est un peu les cavottes de l’Ardèche. D’ailleurs y’a déjà une voiture sur le parking, c’est celle de Lionel, le frangin de Jean Marc. Après une petite grimpette dans les bois, nous arrivons au trou artificiel déjà équipé. On installe notre corde et on descend. le petit puits.
Le volume de la salle du Mont Blanc est impressionnant.
On se balade, on prend des photos. On s’arrête à l’endroit où le groupe est en train de descendre, on fait demi-tour, on va vers la rivière et on remonte. Ça s’escalade très bien.