GORGES D’AMONDANS
Le début du canyon
Il s’agit d’un petit canyon nommé aussi « Ruisseau de Malans », connu de longue date par les spéléos. La descente se fait en moins d’une heure et comprend peu d’obstacles. Ce n’est pas difficile et assez peu engagé.
En gros, on trouve quelques R1, une C5, un R1, un R2 encombré d’arbres. La descente s’achève par une cascade en deux parties : C7 puis C17, dans une sorte de petit cirque assez encaissé : « La gouille noire ». Il parait que ce lieu constitue un écosystème particulier, s’apparentant au type méditerranéen.
En crue, il faut quand même se méfier, les petits ressauts secouent bien et la dernière cascade peut être dangereuse. Il y a une mauvaise adhérence ainsi qu’un méchant drossage en rive gauche au bas de celle-ci.
LE PLUS :
La descente est vraiment intéressante pour l’initiation. En plus, c’est proche de Besançon. Globalement le lieu est très esthétique, un peu luxuriant au printemps. Il y a de beaux encaissements et la partie supérieure sert de site d’entraînement aux spéléos du coin.
L’équipement des cascades n’est pas flambant neuf, mais il tient bon à ce jour et il est bien placé. Il s’agit de relais sur goujons et plaquettes chaînées. En observant bien, on trouve différentes possibilités d’équipement.
La
C5
LE MOINS :
La commune n’est pas franchement enthousiaste concernant la pratique du canyon et le site a failli être fermé en 2003. Donc soyez cool, discrets et garez vous sans gêner.
L’eau n’est pas toujours claire, il y a parfois une forte présence de phosphates.
La descente se fait malheureusement assez vite et il y a très peu de sauts.[1]
[1] Ce document ne peut se substituer à un topo-guide. Les informations données dans cet aide-mémoire sont insuffisantes pour s’engager et entreprendre une descente.