Groupe
Speleo
Spiteurs
Fous
Se Connecter
Accueil > Activités > Nouvelles
Camp canyon ossola - tessin
Le Dimanche 01 Septembre 2013  par emilie Club

C'est bien de faire de l'explo mais dans nos contrées bien merdeuses, il faut parfois penser à laver son matos. Quoi de mieux comme lavomatic que le brassage des canyons accompagné de soirées pizza ? Nous voici donc en route pour l'Italie.

Après moult tergiversations nous nous dirigeons vers le val d'Ossola.

 

Y'a moins de campings que de canyons dans le coin mais notre bonne étoile nous mène en altitude vers le Yolki Palki. Un camping pas cher avec une équipe vraiment chouette. On a même des renseignements sur les canyons !

 

Jour 1 : Isorno final – 3h, c'est la mise en route...

Après une reconnaissance de la fin du canyon la veille, et malgré le descriptif complètement flippant du topoguide, nous sommes prêts à affronter ce joyau aquatique et sa cascade sous gerbe mythique: cardiaques s'abstenir - tachycardie et souffle coupé, sueurs et tremblements...

Le début n'est pas très excitant mais rapidement nous arrivons à la C30 légendaire. C'est assez impressionnant quand on ne l'a jamais fait, surtout pour le premier ! Chacun s'engouffre dans la cascade et se retrouve sous la gerbe dans un encaissement sombre et somptueux qui fait penser à une ambiance spéléo bien arrosée. La fin du canyon bien que courte est superbe jusqu'à l'arrivée à la retenue d'eau.  

isorno.jpgisorno2.jpg

 

Jour 2 : Antolina – 4 h

La descente commence au niveau d'un ouvrage, il faut traverser la rivière et partir de la barrière de sécurité.

La descente est vraiment très agréable et présente de très belles formes dans un granit un peu sombre. La C50 est vraiment belle, juste bien arrosée pour profiter de la flotte et du décor. Le pack comprend également un départ vraiment confort.

antolina1.jpgantolinaC50.jpg

 

Jour 3 : Rasiga – 5h

C'est le voisin du camping, 5 minutes en voiture suffisent pour s'y rendre. Des nuages nous avaient quelque peu inquiétés la veille mais la nuit a dégagé tout ça et ceux qui restent ne sont pas bien menaçants, bien que concentrés juste au dessus du canyon !

Une marche d'approche dans les bois nous mène sur des rives aux roches glissantes, le bidon ouvert en a fait les frais projetant comté, barres de céréales et clés de voiture dans la vasque plus bas ! Après une petite plongée, nous récupérons la quasi totalité de nos vivres et biens. C'est rassurant de savoir que si l'on meurt, ce ne sera pas de faim !

De rasiga on se souviendra de ses toboggans, de ses toboggans et de ses toboggans ah et aussi d'un rappel un peu arrosé pour trois d'entre nous, lié à la négligence d'un relais !

On ne peut pas faire la dernière partie, 1m3 s s'ajoute au débit par une conduite forcée et la prise d'eau n'aspire rien. Nous sommes donc contraints de nous arrêter là...

rasiga1.jpgrasiga2.jpg

 

Jour 4 : Antoliva – 3h30

On décide de quitter Ossola pour le Tessin. On se lève tôt et on prévoit un arrêt sur la route. Le tenancier du camping nous a donné un topo des canyons du coin. Ils y évoquent Antoliva : Petit torrent « no stress » et amusant, peu encaissé mais bien creusé (…). 45 min d'approche, 3h de descente pour 300 mètres de dénivelé et 1,5 km de course.

La marche d'approche est bien raide sur le début, on monte les (putain de) 300 mètres d'une traite jusqu'à se retrouver au village puis dans le bois où il faut avancer tout droit sans perdre espoir.

Après une prise d'eau on aperçoit des herbes couchées dans la pente. C'est là.

Le canyon est assez joli, très forestier, il y a de belles vasques mais ce n'est pas très arrosé, c'est bien glissant et aussi plus long que ce que nous avions imaginé. Or ce n'est pas vraiment ce que nous avions prévu.

C'est un peu Amondans en plus grand...

On sort avant la fin pour s'éviter un rappel et une marche dans les blocs, on arrive pile au niveau de la voiture !

antoliva1.jpgantoliva2.jpg

 

Jour 5 : Cresciano - 3h

On est arrivé dans un camping la veille à 22h, on aurait mieux fait de s'abstenir. Camping del censo : cher, les proprio pas super aimables et en plus on avait un emplacement de merde en pente entre grillage et route alors qu'il y avait encore des places plus sympas inoccupées. Ils prennent même pas la carte bleue !

Bref, pour le coup, on se prépare vraiment tranquillement. C'est le dernier jour pour Romain. Nico et Marlène ont prévu de nous rejoindre le soir pour le week-end.

Le canyon est idéal, petite marche d'approche et pas de navette. En revanche, il est bien plus fréquenté. Un guide est avec un groupe devant nous. Ils ont pas l'air très à l'aise sur corde sauf que eux, ils sautent 80% des obstacles. On les rejoint. Le guide est très sympa, il nous indique que le toboggan passe et qu'on peut sauter la suite. On prend pourtant l'option corde.

On descend jusqu'aux dernières cascades, celles qui sont bien ouvertes et n'ont que peu d'intérêt donc, celles où personne ne passe !

cresciano1.jpgcresciano2.jpg

 

Jour 6 – Osogna inférieur - 3h00

Romain est parti, Nico et Marlène sont très motivés, Zaric et Pauline sont juste partants et Emilie en a ras le bol.

Emilie accompagne le groupe pour la marche d'approche et c'est d'échappatoire en échappatoire qu'elle rejoindra les vasques en attendant les autres.

Tout le monde a l'air bien content. Les obstacles du canyon s'enchainent sans discontinuer. Il est bien encaissé et y'a de la flotte.  

On a eu le droit au spectacle de l'après midi : le passage de la dernière cascade en toboggan par les jeunes du quartier. La classe ! Même le saut à côté c'est un truc de tarla !

osogna1.jpgosogna2.jpg

 

Jour 7 – Iragna - 3h00

Y'a des signes qui ne trompent pas, parfois il faut savoir dire stop !

On part assez tôt du camping pour ne pas traîner et ne pas prendre la route du retour trop tard.

En arrivant en bas de la C40, la corde est coincée.

La prochaine fois, on fera moins les tapettes avec nos cordes et on sautera !!

Heureusement, une échappatoire se situe juste à ce niveau. Nico et Zaric font donc un aller retour et Nico revient blessé au pied suite à un saut dans la première vasque sans fond...

On continue le canyon jusqu'à la fin et juste avant les deux derniers toboggans, on perd le souvenir imagé de ce canyon dont le boîtier va tout droit se terrer au fond d'une marmite sous cascade. On tente une plongée mais rien à faire, on voit rien et plonger en néoprène, c'est pas facile. Adieu lumix !


Ajouter un commentaire